Niodior, une île du Sénégal située dans le Sine-Saloum, c’est là que nous emmène Fatou Diome dans « Celles qui attendent ».
C’est l’histoire de quatre femmes : Arame, Bougna, Coumba et Daba ; mères et épouses d’Issa et Lamine, émigrés clandestins dont le retour est incertain, mais elles attendent… l’espoir à n’en point finir.
Arame, la maman de Lamine, victime très jeune d’un mariage forcé dont elle porte encore le lourd fardeau dans sa vieillesse, avait déjà perdu son premier fils en mer. L’épouse de ce dernier ayant déserté le domicile familial, elle se trouve dès lors tutrice de ses petits-fils qui font tout de même sa joie. C’est un magnifique personnage qui, malgré les coups de la vie, la misère dans laquelle elle vit, trouve toujours de l’amour à donner.
Que diraient-vos meubles si ils devaient parler de vous? Memoria est morte. Elle est musulmane. Enterrée selon les préceptes de sa religion, ses affaires doivent être partagées entre ses ayant droits le 8e jour après l’enterrement. C’est le Ketala.
Fatou Diome nous invite dans les jours qui précèdent cette cérémonie à travers des meubles. Oui, des meubles. Que diraient vos meubles si ils devaient parler de vous? Pensez-vous que leur silence est complice voire approbateur de vos choix de vie? On sait finalement peu de choses de nos meubles. Ils nous suivent pourtant dans le temps, gardant au fond d’eux nos pires secrets, nos souvenirs, bons comme mauvais.
En septembre 2019 a eu lieu la rentrée littéraire, de nouveaux titres ont fait leur apparition dans les rayons de librairie. Les auteurs africains n’étaient pas en reste et étaient bien sûr au cœur de cette rentrée avec de belles œuvres. Trouvez ici le résumé de trois œuvres de cette sortie que vous devez absolument lire et qui sont (bien évidemment) disponibles sur Griot:
Du plus loin que je me souvienne, je me suis mise à la lecture autour de l’âge de huit ans quand ma mère m’a rapporté des livres traitant des droits et devoirs des enfants dans le cadre de la Journée Mondiale de l’Enfant Africain. Ayant constaté mon intérêt pour cette série de livres, elle m’a par la suite inscrite à la Bibliothèque Nationale de Yaoundé. Cette bibliothèque était mon lieu d’évasion tant il y avait d’ouvrages disponibles pour ma tranche d’âge. Je crois qu’à partir de ce moment-là, le virus de la lecture m’a définitivement infectée et la suite n’est que logique. Au collège, je me suis mise à lire des bouquins non seulement des romans policiers, mais aussi du genre Classique et fantastique.
La décentralisation et les objectifs de développement durable au Cameroun |
Auteur
René Daniel MINTYA |
Lois sur les établissements et entreprises publics au Cameroun |
Auteur
Vivian Ondoua Biwolé/ Jean-Claude Tcheuwa |
Vous ne verrez plus la lecture de la même façon.