« Si je pouvais savoir que l’école de chez moi, qui suis Africain, me rendrait autant “Français” et étranger chez moi, et que je pouvais faire moi-même le choix de la fréquenter ou non, peut-être que je n’y serais jamais allé ! »
Soixante ans après les “indépendances”, le continent africain a encore mal à son système éducatif. Pour mieux comprendre comment l’Afrique en est arrivée à former des enfants qui finissent plus Français ou Européens qu’Africains, il convient de faire un tour en arrière pour revivre l’école à travers les âges. Il s’agit de se pencher sur le système éducatif africain depuis le Moyen-Âge, à l’époque moderne avant la rencontre douloureuse avec l’Occident et après les “indépendances”. Le constat est poignant ! Un enfant qui est né en Afrique, a grandi et a étudié en Afrique vit sa vie, s’habille, mange, parle… comme un Français ou Européen. Il tourne le dos à la médecine, aux religions et même aux langues ancestrales, au profit des réalités culturelles importées. Quel sens donnons-nous donc au mot “indépendance” ? La récréation a assez duré et il est temps d’agir. Il est temps de former les Africains en
Afrique et pour l’Afrique. Il est temps d’inventer un système éducatif propre à l’Afrique pour un développement réel du continent. Pour y parvenir, l’endogénéisation se présente comme le seul moyen efficace de mettre fin au formatage mental qui pousse l’Africain à l’auto-dépréciation. Cette réforme nous impose donc, pour ce qui est du système éducatif africain actuel, de remettre les pendules à zéro. L’auteur Alphonse Gaglozoun lance à tous le défi.
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Pendules à zéro: L'audace de l'invention d'une école endogène africaine |
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