Temporalité politique et action publique

Temporalité politique et action publique, cas du recrutement spécial de 25 000 jeunes illustre l'imbrication qui existe entre politique électorale et politique publique. Cette thématique est la manifestation de la concordance entre agenda politique et agenda public, mieux la convergence entre agenda international et agenda national au prisme des fenêtres d'opportunités, conjonctures propices à une décision politique. Cette dialectique du dedans et du dehors, de la politique et du travail gouvernemental éclaire le déploiement des politiques publiques d'emploi, c'est-à-dire l'action publique. Celles-ci ont besoin des institutions, des acteurs et des cadres de références. Tel est le cas : des Nations-Unies, de l'Union africaine, de l'Organisation internationale du Travail, du ministère de l'Économie, de la Planification et l'Aménagement du Territoire, du ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle, du ministère de la Jeunesse, des Objectifs du Millénaire pour le Développement, du Pacte mondial pour l'Emploi, du Programme national de Gouvernance, du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté et du Document de Stratégie pour la Croissance et de l'Emploi. L'action publique a donc besoin des règles du jeu et des enjeux en vue de se dévoiler. C'est dans ce sens que la politique électoraliste influence les politiques publiques et inversement. II s'agit d'une constructive normative de l'action publique qui se greffe aux logiques électoralistes. Pourquoi le recrutement spécial est-il une construction politique et managériale ? Donc quels sont les déterminants politiques, conjoncturels encore dits fenêtres d'opportunités qui ont facilité de manière relative l'initiative de ce recrutement spécial ? En plus, comment celui-ci s'est imbriqué dans l'agenda gouvernemental et politique ? Mieux, de quelle manière le recrutement spécial a-t-il été rendu manifeste ?