Ce n'est un secret pour personne, l'art d'aimer se conjugue difficilement avec les Africains, tradition oblige. L'homme africain, fidèle à ses us et coutumes, continue de prendre la femme pour une gardienne de foyer, une servante et une « pondeuse ». Quant à la femme, elle considère dans ce cas de figure, l'homme comme un bailleur de fonds. Elle ne l'aime qu'en fonction de son revenu, de ce qu'il peut lui donner. Dans mes articles, dans mes livres, je n'ai cessé de dénoncer les travers des uns et des autres. L'erreur des hommes est de se lier à une belle femme callipyge qu'ils croient aimer. A peine deux ans plus tard, après avoir assouvi ses instincts sexuels, l 'homme ne voit plus la beauté de cette femme. Il reprendra sa chasse sous l'autres cieux. Quant à la femme, sa faute est de croire que celui qui lui offre de grandes richesses est digne de confiance et qu'elle doit l'aimer. Comme on le constate, l'Africaine et l'Africain aiment à partir de critères artificiels et superficiels : l'argent et la beauté. La crise entre les deux partenaires ne peut qu'éclater à plus où moins long terme.
Les Africains ont un regard différent sur l'art d'aimer. Au regard de ce qui précède, il m'a paru nécessaire d'écrire un ouvrage sur l'art d'aimer, spécifique aux Africains.
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Vous ne verrez plus la lecture de la même façon.